Lisa Landrum, FRAIC, Jury Chair
Paul Fast, MRAIC
Odile Hénault
Veronica Madonna, FRAIC
Obinna Ogunedo
Gilles Prud’homme, MIRAC
Patrick Stewart, MRAIC
David Covo, FRAIC, Professional Advisor
Lisa Landrum, Ph. D., est professeure agrégée et doyenne associée à la recherche à la Faculté d’architecture de l’Université du Manitoba où elle préside également le programme de doctorat en design et urbanisme en plus d’assurer la liaison universitaire pour le programme d’enseignement coopératif. Elle est titulaire d’un baccalauréat en architecture de l’Université Carleton et d’une maîtrise et d’un doctorat en histoire et théorie de l’architecture de l’Université McGill. Elle est architecte agréée dans l’État de New York et la province du Manitoba, fellow de l’Institut royal d’architecture du Canada et administratrice du Conseil canadien de certification en architecture.
Mme Landrum se voue à la promotion de la justice sociale et de la signification culturelle dans le cadre bâti tout en renforçant les liens entre le milieu universitaire, la pratique et le public. Ses recherches sur l’intervention architecturale ont été largement publiées dans des magazines spécialisés et des livres, notamment Narrating the City (2021); Canadian Modern Architecture(2020); Reading Architecture (2019); Confabulations: Storytelling in Architecture (2017); Chora 7 (2016); Filming the City (2016), Architecture’s Appeal (2015); Economy and Architecture (2015); Architecture as a Performing Art (2013); et Architecture and Justice (2013).
En 2019-2020, Lisa Lindrum a dirigé les Forums canadiens d’architecture sur l’éducation (CAFÉ), auxquels ont participé toutes les écoles d’architecture du Canada dans le but de définir un avenir plus juste et plus durable dans le cadre d’une démarche nationale visant à élaborer une politique de l’architecture pour le Canada.
Paul Fast est un architecte et associé principal de la firme hcma de Vancouver. À ce titre, il dirige des projets communautaires et récréatifs dans l’ouest du Canada, qui vont d’une maisonnette pour enfants à certains des plus grands centres récréatifs de la Colombie-Britannique. Il joue étalement un rôle actif dans les initiatives TILT de la firme, notamment dans les plus récentes transformations de ruelles en espaces publics vivants dans le centre-ville de Vancouver. Paul Fast est un diplômé du programme SALA de l’UBC, où il continue de s’impliquer activement en tant que superviseur de thèse et critique invité. Il a exercé sa profession sur la scène internationale, notamment en Suisse et en Russie, et il présente souvent des exposés sur les thèmes de la durabilité environnementale et sociale et des tendances évolutives en matière de conception d’installations récréatives.
Odile Hénault, fondatrice et éditrice de la revue d’architecture section a, documente depuis de nombreuses années l’architecture québécoise et canadienne. Elle s’intéresse tout particulièrement, mais pas uniquement, aux projets résultant de concours d’architecture, une formule bien implantée au Québec. Odile Hénault est l’une des principales collaboratrices de la revue Canadian Architect. Elle est également l’auteure d’un chapitre du livre Canadian Modern Architecture : 1967 to the Present (Princeton Architectural Press and Canadian Architect, 2019).
Veronica Madonna est une praticienne de renom et une chargée d’enseignement au Centre d’architecture de l’IRAC à l’Université Athabasca.
Avant de se joindre à l’Université Athabasca, Mme Madonna a été une directrice chez Moriyama & Teshima Architects, où elle a fait preuve d’un leadership sans pareil et d’un intérêt marqué pour la conception d’établissements d’enseignement postsecondaire innovants et durables. Ses projets de pavillons universitaires et de collèges primés illustrent son talent. Parmi ses réalisations, elle compte plusieurs projets du milieu de l’enseignement allant de rénovations de bâtiments patrimoniaux, comme le Goldring Student Centre de l’Université de Toronto et le centre d’entrepreneuriat du Collège Humber, jusqu’à des projets axés sur la durabilité, comme le bâtiment de l’Université Lakehead certifié LEED Platine et l’édifice Hazel McCallion de la phase 2 du Collège Sheridan. Veronica Madonna a été gestionnaire du projet du bâtiment en bois de grande hauteur, « The Arbour », au Collège George Brown et responsable du projet du Centre de recherche Honey Bee de l’Université de Guelph.
Activement impliquée dans le milieu de l’architecture, elle est chargée de cours au département d’architecture de l’Université Ryerson et conférencière invitée du CBDCa en plus d’agir fréquemment comme mentore et critique invitée dans diverses universités canadiennes. Elle publie également des articles sur ses recherches et d’autres sujets dans plusieurs publications. Elle a récemment fondé sa propre firme, Studio Veronica Madonna Architect, où elle compte mettre en pratique le résultat de ses recherches.
Né à Lagos, au Nigeria, Obinna Ogunedo est titulaire de diplômes en architecture décernés par l’École d’architecture, d’urbanisme et d’aménagement du paysage de l’Université de Calgary et l’Université d’État Imo, au Nigeria.
Il fait partie de l’équipe de conception de la firme Maclennan Jaukalns Miller Architects et il a joué des rôles clés dans la réalisation de plusieurs projets au Canada et aux États-Unis. Il est également un cofondateur d’AdiRè, un groupe de réflexion interdisciplinaire formé de designers, d’économistes et d’urbanistes qui se consacre à l’étude et à la résolution de problèmes critiques ayant trait à l’urbanisation, à la préservation de la culture et au développement de collectivités résilientes en Afrique de l’Ouest.
M. Ogunedo a participé au programme de design-construction Sukkot 2015 organisé le Laboratory for Integrative Design de l’Université de Calgary en collaboration avec le Calgary Jewish Community Centre et a dirigé de nombreux ateliers universitaires et professionnels dans son pays d’origine. Il s’intéresse aux villes, aux cultures matérielles, à l’écologie et au rôle des technologies émergentes pour définir l’exercice et la réalisation de l’architecture.
Gilles Prud’homme a joint, en novembre 2017, l’équipe d’EVOQ Architecture, avec tous ses associés de la firme Hanganu, dans laquelle il était actif depuis plus de 30 ans. Il a démontré qu’il possède les qualités de synthèse et d’organisation nécessaires à la compréhension, à la planification et à la réalisation d’installations complexes. Il tire une fierté du fait que chaque projet sous sa responsabilité reçoit la même attention, et ce, depuis la traduction du programme en espaces et équipements, jusqu’à la livraison du bâtiment.
Ses nombreuses réalisations à titre de chargé de projet et de concepteur se démarquent par leur qualité architecturale et leur impact visuel, tout en respectant le contexte environnant. Parmi celles-ci, mentionnons plusieurs musées, bibliothèques, lieux artistiques et bâtiments institutionnels, dont le Musée J. Armand Bombardier, le Musée Pointe-à-Callière, ainsi que les bibliothèques Marc-Favreau, Monique-Corriveau et Maisonneuve.
Il est actuellement l’architecte concepteur du pavillon Sanguinet de l’UQAM et de l’agrandissement du CÉGEP Gérald-Godin, ainsi qu’un d’un projet de rénovation majeure du pavillon Roger-Gaudry de l’Université de Montréal. Il a également mené à bien plusieurs participations à des concours d’architecture.
Depuis 1999, Gilles Prud’homme enrichit sa carrière d’architecte en pratique privée en enseignant à l’École d’architecture de l’Université de Montréal.
Luugigyoo, Patrick Stewart, Ph. D., est un Giskhaast de Wilp Daxaan, Git Gingolx de la Nation Nisga’a.
Son nom nisga’a, Luugiyoo, signifie « eaux calmes ». Associé principal de la firme Patrick R. Stewart Architect, il se concentre sur l’utilisation du savoir autochtone dans la conception. Il est également un auteur, un défenseur des sans-abri et un professeur associé à l’École d’architecture McEwen.
Patrick Stewart est titulaire d’un doctorat de l’Université de la Colombie-Britannique. Il a rédigé sa thèse de doctorat sans utiliser la ponctuation usuelle dans la langue anglaise universitaire, comme s’il parlait. Il est coéditeur de Our Voices : Indigeneity and Architecture (2018), Our Voices II: The De-Colonial Project (2021) et Our Voices III: Catalysts for Change, un ouvrage à paraître sous peu rédigé par un groupe d’auteurs autochtones et publié par ORO Editions. Ses écrits et son travail architectural ont paru dans de nombreuses publications. Il a fait partie des architectes de l’exposition NON CÉDÉES – Terres en récit présentée à la Biennale d’architecture de Venise, en 2018, et au Musée canadien de l’histoire à Ottawa, en 2020.
Patrick Stewart est président du groupe de travail autochtone et coprésident du groupe de travail sur la vérité et la réconciliation de l’IRAC et président du comité provincial sur les Autochtones sans-abri de la Colombie-Britannique.
David Covo est un ancien directeur (1996-2007) et un professeur agrégé de l’École d’architecture Peter Guo-hua Fu de l’Université McGill où il enseigne le design et le dessin, l’esquisse et la pratique professionnelle. Il est un fellow de l’Institut royal d’architecture du Canada et un membre de l’Ordre des architectes du Québec (depuis 1976). Ancien président du Conseil canadien de certification en architecture, il est actuellement un membre du Comité consultatif pour le Centre d’architecture de l’IRAC à l’Université Athabasca et un administrateur de la Fondation Arthur Erickson.
Ses recherches sont reliées à son enseignement et à la pratique de la profession et elles ont porté sur le dessin et le design, la conception durable, la conception sans obstacles et l’habitation. Il a travaillé au Pakistan en 1976 chez John Schreiber and Yasmeen Lari, Architects, et il a depuis lors travaillé en enseignement ou en recherche au Mexique, en Chine, en Roumanie, en Corée du Sud et à Singapour.
Le professeur Covo agit comme conseiller professionnel du Prix international Moriyama IRAC depuis la première édition du Prix, en 2014. Il a également fait partie d’autres jurys, notamment pour les concours du Musée canadien des droits de la personne, à Winnipeg; de la station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique, à Cambridge Bay; et plus récemment, de la transformation du Musée d’art contemporain de Montréal.